Livrable D1.2 Rapport des besoins pratiques en matière de marquage - projet NOSE - Centre de recherche et de restauration des musées de France
Rapport Année : 2024

Livrable D1.2 Rapport des besoins pratiques en matière de marquage - projet NOSE

Résumé

As described in deliverable D1.1 "State of the Art of Cultural Property Marking," there is currently no ideal marking solution. Indeed, no existing marking product meets the various criteria of being multi-surface, non-damaging to cultural property, secure (difficult to reproduce or detect), easy for police to read, and easy for archaeologists and museum curators to implement. This is why the NOSE project proposes to develop one or more new inks to try to meet these demands. As part of task 1.2 of work package 1 “Definition of Specifications,” a report on practical marking needs (deliverable D1.2) was requested. The purpose of this report is to identify the needs of the various stakeholders in terms of marking archaeological objects. All the collected needs (opinions, recommendations, essential criteria, points of attention) will influence the detailed specifications in the requirements document for developing the ink(s). As we will see, each stakeholder has specific needs. First, archaeologists have demands related to the constraints and local conditions of excavation. Archaeologists and other heritage professionals (curators, restorers, etc.) work on marking objects (for identification and management purposes). Marking is essential for these art professionals in their daily activities for inventory operations, restoration, preventive measures, transportation, and exhibition of artifacts. Thus, it is also necessary to consult this profession, which has complementary or even additional needs compared to others. Finally, internal security forces (police, gendarmerie, customs) have specific operational needs regarding the security of archaeological objects. Deliverable D1.2 will therefore consist of a detailed report on the needs of archaeologists, internal security forces, and any stakeholder with an interest in artifact marking. The detailed identification of stakeholders' needs was conducted through discussions and interviews (Appendix No. 1 "State of the Art of Cultural Property Marking and Needs Assessment – Marking Stakeholders," Appendix No. 2 "Marking Needs Assessment – Police Questionnaire"). These were carried out by Corinne Chartrelle (ENSP) and Marine Chanteperdrix (ENSP) between March and October 2023. The interviewees were: Pauline Maillard: archaeologist, specialist in coroplasty (study of terracotta figurines), and post-doctoral researcher in Greek and Levantine archaeology at the University of Fribourg – Switzerland, Corinne Chartrelle: CRENSP expert, reserve officer at the OCBC (Central Office for the Fight against Trafficking in Cultural Property), Frédéric Pons: judicial customs officer, Christophe Verbois: head of goods control, Paris-Charles-de-Gaulle Airport, Thomas Leclaire: investigator, head of SIRASCO (Service of Information, Intelligence, and Strategic Analysis on Organized Crime) at the OCBC (Central Office for the Fight against Trafficking in Cultural Property), Sophie Marmois: head of the inventory service at the Louvre Museum, Florence Mousset: research engineer – Head of Movable Archaeological Property, and Bertrand Triboulot: research engineer – Territorial Administrator of the Yvelines Department – National Gendarmerie Referent for Archaeological Looting for the Regional Archaeology Service (DRAC, Regional Directorate of Cultural Affairs of Île-de-France). The report is organized as follows: First, we will review the needs analysis and the functional documentary analysis developed by Margaux Gaillard in 2020 as part of her master's thesis. She aimed to develop a multi-surface nanoparticle-based ink to assist archaeologists, museum curators, and the police in the fight against counterfeiting and art trafficking. We will then present the concept of user acceptability, an important notion to ensure the developed solutions are fully adopted. We will then focus on the needs of each stakeholder (archaeologists, museum curators, internal security forces) with initial responses regarding the strategies to be implemented. Information to better understand each stakeholder's work context will be included in these sections. Finally, we will conclude this report with a summary of the needs and an outlook on the next steps to be taken.
Comme décrit dans le livrable D1.1 « État de l’art du marquage des biens culturels » il n’existe pas à ce jour de marquage idéal. En effet, aucun produit de marquage utilisé actuellement ne répond aux différents critères qui sont d’être multi-support, non susceptible d’altérer les biens culturels, sécurisant (difficile à reproduire ou à détecter) et à la fois facile à lire pour la police et facile à mettre en oeuvre par les archéologues et conservateurs de musées. C’est pourquoi le projet NOSE propose de développer une ou plusieurs nouvelle(s) encre(s) pour essayer de répondre à ces demandes. Dans le cadre de la tâche 1.2 du work package 1 “Définition des spécifications”, un rapport des besoins pratiques en matière de marquage (livrable D1.2) a été demandé. Le but de ce rapport est d’identifier les besoins des différentes parties prenantes en termes de marquage des biens archéologiques. Tous les besoins collectés (avis, recommandations, critères indispensables, point d’attention) auront une incidence sur les spécifications détaillées dans le cahier des charges pour développer le(s) encre(s). Comme nous le verrons, chaque acteur a des besoins spécifiques. En premier lieu, les archéologues ont des demandes liées aux contraintes et conditions locales de fouille. Les archéologues et les autres professionnels du patrimoine (conservateurs, restaurateurs, …) travaillent sur le marquage des objets (fonctions identification et gestion). Pour réaliser des opérations de récolement, de restauration, des mesures conservatoires, de déplacements et d’exposition des artefacts, le marquage pour ces professionnels de l’art est indispensable dans leur activité quotidienne. Ainsi, il convient de solliciter également ce corps de métier qui a des besoins complémentaires voire supplémentaires aux autres. En dernier lieu, les forces de sécurité intérieure (police, gendarmerie, douanes) ont quant à elles des besoins opérationnels spécifiques en termes de de sécurité des objets archéologiques. Le livrable D1.2 consistera donc en un rapport détaillé sur les besoins des archéologues, des forces de sécurité intérieure et de toute partie prenante ayant un intérêt en matière de marquage des artefacts. L’identification fine des besoins des acteurs a été réalisée au travers d’échanges et d’interviews (Annexe n 1 “État de l’art du marquage des biens culturels et recueil des besoins – acteurs du marquage”, Annexe n 2 questionnaire « recueil des besoins de marquage - Police »). Ces dernières ont été réalisées par Corinne Chartrelle (ENSP) et Marine Chanteperdrix (ENSP) entre mars et octobre 2023. Les personnes interviewées ont été les suivantes :  Pauline Maillard : archéologue, spécialiste de coroplathie (étude des figurines en terre cuite) et chercheuse post-doctorante en archéologie grecque et levantine à l’Université de Fribourg – Suisse,  Corinne Chartrelle : experte CRENSP, réserviste à l’OCBC (Office central de lutte contre le trafic des biens culturels),  Frédéric Pons : douanes judiciaires,  Christophe Verbois : responsable contrôle marchandises, Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle,  Thomas Leclaire : enquêteur, chef SIRASCO (Service d'information, de renseignement et d'analyse stratégique sur la criminalité organisée) à l’OCBC (Office central de lutte contre le trafic des biens culturels),  Sophie Marmois : cheffe de service du récolement au Musée du Louvre,  Florence Mousset : ingénieure d’études – Responsable des biens archéologiques mobiliers et Bertrand Triboulot : ingénieur d’étude – Administrateur territorial du département des Yvelines – Référent gendarmerie nationale pour le pillage archéologique pour le Service régional de l’archéologie (DRAC, Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France). Le rapport est organisé comme suit : Nous reprendrons dans un premier temps l’analyse du besoin ainsi que l’analyse fonctionnelle documentaire élaborée par Margaux Gaillard en 2020 dans le cadre de son stage de master 2. Cette dernière devait développer une encre multi support à base de nanoparticules dans le but d’aider les archéologues, les conservateurs de musées et la police dans la lutte contre la contrefaçon et le trafic d’oeuvres d'art (1). Nous présenterons ensuite le concept d’acceptabilité des utilisateurs, une notion importante à prendre en compte pour permettre aux solutions développées d’être parfaitement adoptées. Nous nous concentrerons ensuite sur les besoins de chaque partie prenante (archéologues, conservateurs de musée, forces de sécurité intérieure) avec un début de réponse quant aux stratégies à mettre en place. Des informations pour mieux comprendre le contexte de travail de chacun seront insérées dans ces parties. Nous terminerons enfin ce rapport par une synthèse des besoins et une ouverture sur la suite du travail à mettre en place.
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NOSE_D1.2_Rapport-besoins-pratiques-marquage.pdf (1.3 Mo) Télécharger le fichier
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Dates et versions

hal-04634136 , version 1 (03-07-2024)

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Identifiants

  • HAL Id : hal-04634136 , version 1

Citer

Chanteperdrix Marine. Livrable D1.2 Rapport des besoins pratiques en matière de marquage - projet NOSE. LRENSP. 2024. ⟨hal-04634136⟩

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